Économie

Afrique-France : pas de « sentiment anti-français » dans les affaires ?

Bamako, Ouagadougou, Yaoundé, Dakar… le sentiment anti-français ne cesse de s’y faire entendre. Quelques jours après la tournée africaine d’Emmanuel Macron, Jeune Afrique a fait le point sur l’impact de ce phénomène sur les affaires. Décryptage.

Réservé aux abonnés
Par
Mis à jour le 8 août 2022 à 11:17

Le président français Emmanuel Macron accueilli par son homologue camerounais, Paul Biya, au palais présidentiel à Yaoundé, le 26 juillet 2022. © Saabi Jeakespier / Anadolu Agency / AFP

Non, le sentiment anti-français qui sévit en Afrique, et surtout dans les pays francophones du continent, n’a pas eu de conséquences économiques manifestes. Plus étonnant encore, alors que les réactions de rejet à l’égard de la France n’ont cessé de se multiplier ces derniers mois, d’après le baromètre Africaleads 2022, publié en mars de cette année par le Conseil français des investisseurs en Afrique (CIAN), l’image et l’impact de la France et de ses entreprises se sont améliorés aux yeux des leaders d’opinion africains.

À LireDiplomatie : quand la France ne fait plus rêver

En l’espace d’un an, l’Hexagone a gagné une place dans le classement, en passant de la 7e à la 6e position des pays les plus appréciés, par rapport à l’année dernière. Devant la France, les États-Unis, la Chine, le Japon, le Canada et l’Allemagne occupent les cinq premières places du classement.

Léger rebond