Politique

Côte d’Ivoire – Mali : dans les coulisses de la médiation de Faure Essozimna Gnassingbé

La médiation togolaise, diligentée par le chef de l’État Faure Essozimna Gnassingbé et animée par son ministre des Affaires étrangères, Robert Dussey, a débuté le 29 juillet. Aucun accord n’a pu être trouvé pour la libération des soldats ivoiriens interpellés à Bamako le 10 juillet. Explications.

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Mis à jour le 17 août 2022 à 11:43

Alassane Ouattara, le chef de l’État ivoirien, lors d’un entretien avec Robert Dussey, le ministre togolais des Affaires étrangères, le 19 juillet 2022, préalable à la médiation entre le Mali et la Côte d’Ivoire engagée sous l’égide du Togo. © Présidence CI

Ce 29 juillet, un premier round de négociations ivoiro-malien s’est ouvert à Lomé afin d’aboutir à la libération des 49 militaires ivoiriens arrêtés à l’aéroport de Bamako le 10 juillet. D’un côté, une équipe ivoirienne, composée de Fidèle Sarassoro, le directeur de cabinet du président Alassane Ouattara, de Téné Birahima Ouattara, le ministre de la Défense (et frère du chef de l’État), du préfet Vassiriki Traoré, coordinateur national des agences de renseignements, et du général Lassina Doumbia, le chef d’état-major des armées.

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De l’autre, une délégation dépêchée par le colonel Assimi Goïta, le président de la transition malienne, dans laquelle figurent les ministres Abdoulaye Diop (Affaires étrangères), le colonel Abdoulaye Maïga (Administration du territoire) et Alousseni Sanou (Finances), ainsi que Modibo Koné, le directeur général de la Sûreté nationale. Les responsables maliens sont arrivés au Togo le 29 juillet à bord de l’aéronef de la société Sahel Aviation Service (SAS) qui avait transporté les militaires ivoiriens le 10 juillet à Bamako, peu avant leur arrestation.