Qui pour succéder à Jean Ping comme chef de file de l’opposition gabonaise en 2023 ? C’est la question qui taraude bien des esprits dans le microcosme politique gabonais, aussi tumultueux que le cours du fleuve Ogooué, alors que le scrutin approche à grands pas.
À bientôt 80 ans, Ping, ancien pilier du régime d’Omar Bongo Ondimba (OBO), ne semble plus en mesure de rééditer son exploit de 2016. Lors de ce scrutin, le 27 août, il avait réussi à construire l’union de son camp, ne s’inclinant au final que d’une courte marge – 48,2 %, soit 5 594 voix d’écart – face au président actuel, résultat qu’il conteste encore aujourd’hui. Sans doute l’apogée de sa longue carrière politique.
Hors-jeu
Six ans plus tard, le leader de la Coalition pour la nouvelle République (CNR), qui passe le plus clair de son temps reclus avec son dernier carré de fidèles dans sa résidence du quartier Charbonnages,