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Législatives au Sénégal : le test de confiance
Devant le siège de la Société nationale de téléphonie (Sonatel), filiale d’Orange au Sénégal, des rabatteurs hèlent les visiteurs et s’empressent de leur proposer différents services. « Que voulez-vous ? Une carte SIM ? Des crédits ? Je peux vous le faire rapidement. À l’intérieur, ce sera plus long », tente Amadou, regard inquisiteur, un lot de cartes prépayées à la main.
Au chômage depuis sa sortie du lycée, le jeune homme de 28 ans a quitté Kédougou (sud-est) pour venir « [se] chercher à Dakar ». Il raconte : « Là-bas, je travaillais dans les mines. Mais c’est dangereux. La vie n’est pour autant pas plus facile ici dans la capitale. Il n’y a pas de travail. C’est compliqué. Mais ça va changer. J’ai l’espoir. » Sur la coque de son smartphone, le vendeur a collé une photo d’Ousmane Sonko, le principal opposant à Macky Sall. « C’est mon leader, mon idole. Même si sa liste a été invalidée, c’est lui qui va gagner les élections », explique Amadou.
