Dans ce dossier
À N’Djamena, tout le monde connaît Koulamallah. « Il y a Allah dans son nom », ironise l’un de ses proches. Il est vrai que, depuis le 2 mai 2021, Abderaman Koulamallah est chargé du portefeuille de la Communication, mais aussi de porter la (bonne) parole du gouvernement de transition. Chantre du consensus, il a fait partie des premières équipes du Conseil national de transition (CNT), qui, à la mi-mars 2022, ont été envoyées à Doha, au Qatar, pour engager le pré-dialogue inclusif avec les éternels rebelles en exil, en Libye ou ailleurs.
« J’ai encore beaucoup d’amis parmi les politico-militaires. On s’appelle régulièrement. Je n’ai aucun problème avec personne. Le dialogue inclusif et souverain est une chance de réconciliation définitive entre Tchadiens, au-delà des querelles ethniques », précise celui que certains considèrent comme l’un des acteurs clés d’une paix durable au Tchad. Quelques jours après l’annonce par le gouvernement malien que le pays se retirait du G5 Sahel, c’est aussi lui que Mahamat Idriss Déby Itno a choisi, le 20 mai, pour être son émissaire et rencontrer Assimi Goïta à Bamako.