La sentence est tombée comme un couperet. Le 22 juillet, l’Agence nationale de réglementation des télécommunications (ANRT) a notifié Maroc Telecom d’une sanction de 2,45 milliards de dirhams (près de 236 millions d’euros). Le montant correspond à une astreinte dont l’opérateur historique – présidé depuis sa création par Abdelslam Ahizoune – doit s’acquitter dans le cadre d’un dossier qui remonte à janvier 2020 : une affaire d’abus de position dominante, qui lui avait déjà valu une amende de près de 300 millions d’euros.
S’il n’avait pas tardé à verser l’amende, il avait en revanche rechigné à appliquer une série d’injonctions imposées par le régulateur sous peine de lourdes astreintes journalières dépassant parfois 300 000 euros. « »Le montant de juin 2022 comprend la provision d’une astreinte appliquée par le régulateur marocain », précise Maroc Telecom pour justifier les quelque -5,9