Jean-Marc Kabund n’a rien d’un novice de l’opposition. Secrétaire général de l’Union pour la démocratie et le progrès social (UDPS) avant d’en devenir le président par intérim après l’accession au pouvoir de Félix Tshisekedi, il revendique, depuis ses débuts dans la fédération UDPS du Haut-Lomami, avoir tout connu, ou presque.
Après trois années à la tête du parti présidentiel, s’attendait-il à ce que son retour dans l’opposition soit aussi mouvementé ? « J’y étais préparé, je l’ai dit dès l’annonce de ma démission du bureau de l’Assemblée nationale, en janvier dernier », assure-t-il à Jeune Afrique.