Politique

Maroc : pourquoi Hammouchi a procédé à de nouvelles nominations

Le « superflic » du royaume a procédé à trois nouvelles nominations à la tête des préfectures de police de Fès, de Tanger et d’Al Hoceima. Une évolution qui témoigne des priorités sécuritaires.

Réservé aux abonnés
Mis à jour le 22 juillet 2022 à 12:25

Abdellatif Hammouchi, directeur général de la surveillance du territoire (DGST) et de la sûreté nationale (DGSN) du Maroc. © DR.

Le 14 juillet, le directeur général de la surveillance du territoire (DGST) et de la sûreté nationale (DGSN), Abdellatif Hammouchi, a procédé à de nouvelles nominations parmi les walis de sûreté. Il s’agit d’un mouvement partiel qui concerne le premier échelon de responsabilité au niveau régional au sein de trois préfectures de police : Tanger, Al Hoceima et Fès. Dans un communiqué, la DGSN se « réjouit, à travers ces nominations, de renouveler les élites et les cadres de sécurité chargés de gérer les intérêts décentralisés de la sécurité nationale ».

À Lire Maroc – Belkhir El Farouk : dix choses à savoir sur le nouveau numéro 2 de l’armée

Ces nouvelles nominations visent également à « optimiser la gestion des ressources humaines (RH) », à « consolider la circulation des postes de responsabilité » et plus globalement à renouveler la hiérarchie. Un mode de management instauré par Abdellatif Hammouchi, « premier flic du royaume » depuis sa nomination à la tête de la DGST puis de la DGSN en 2015, et qui favorise le renouvellement des équipes et la montée en compétence.

Endiguer la criminalité croissante à Fès