Économie

Bitcoin en Centrafrique : l’heure de vérité pour Bangui à la BEAC

Longtemps repoussées par Bangui, les sessions extraordinaires de la BEAC et de la Cemac consacrées aux conséquences de l’adoption du Bitcoin par la Centrafrique, se tiennent les 20 et 21 juillet, à Douala.

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Par - à Yaoundé
Mis à jour le 20 juillet 2022 à 19:56

Songo Island, un projet axé sur les cryptomonnaies porté par la Centrafrique. © Sango.org

Hervé Ndoba rattrapé par le principe de réalité ? Ce 20 juillet, le ministre centrafricain des Finances et du Budget préside, à Douala, une session extraordinaire du conseil d’administration de la Banque des États de l’Afrique centrale (BEAC), avec un seul point à l’ordre du jour : l’adoption, le 22 avril, par son pays, d’une loi régissant les cryptomonnaies.

Le lendemain, jour où Bangui entend mettre en vente 210 millions de « sango coin » – la « monnaie numérique nationale », au prix de 0,10 dollar l’unité en vue de récolter 21 millions de dollars –, l’argentier va devoir affronter ses pairs de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (Cemac), regroupant outre la Centrafrique, le Gabon, le Congo, le Tchad, le Cameroun et la Guinée équatoriale, dans le cadre du comité ministériel de l’Union monétaire de l’Afrique centrale (Umac).

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