Économie
L’empereur japonais Naruhito, l’impératrice Masako et des membres de la famille royale lors d’une cérémonie du thé avec des chefs d’État africains ayant participé à la Ticad 7, le 30 août 2019, au palais impérial de Tokyo. © Pool for Yomiuri/AP/SIPA.

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Politique

Japon-Afrique : « Ne pas se comporter en donateur, mais en partenaire »

Inspiré de sa propre expérience de reconstruction après la Seconde Guerre mondiale, le Japon a instauré une coopération avec l’Afrique fondée sur l’idée de développement autonome.

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Mis à jour le 7 août 2022 à 16:31
Koji Yonetani

Par Koji Yonetani

Directeur général Afrique au ministère des Affaires étrangères du Japon

L’économie japonaise a reculé au cours des trois premiers mois de 2022, en grande partie à cause de l’augmentation du nombre de cas de Covid-19, de la guerre en Ukraine et des problèmes de chaîne d’approvisionnement. © Noriko Hayashi/The New York Times-REDUX-REA

En lançant, au lendemain de la guerre froide, la Conférence internationale de Tokyo sur le développement de l’Afrique (Ticad), le Japon faisait preuve d’une initiative que beaucoup d’autres pays ont depuis repris à leur compte. Parmi les nombreux forums consacrés à la coopération avec l’Afrique, la Ticad affiche la particularité de veiller à un développement autonome du continent, basé sur un esprit d’égalité. Ce caractère unique est issu de l’expérience propre au Japon, qui a assuré lui-même sa reconstruction au lendemain de la Seconde Guerre mondiale, avec le soutien de la communauté internationale.

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Dans le contexte attendu en Afrique d’un fort potentiel de croissance accompagné d’une augmentation importante de sa population, le Japon consentira tous les efforts nécessaires pour contribuer à un développement durable du continent, non pas en tant que donateur, mais bien comme un vrai