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Infrastructures : quand l’Afrique trace sa route
Solide dans les négociations, toujours à l’affût d’opportunités, comme lors du rachat, en 2020, de Suez par Veolia, Thierry Déau est à la tête de Meridiam, spécialiste de l’investissement dans les infrastructures, qui s’est renforcé en Afrique depuis une demi-douzaine d’années. Le quinquagénaire, ingénieur des Ponts et Chaussées, est à la tête d’une structure gérant plus de 18 milliards de dollars d’actifs avec plus de 100 projets en cours.
Sur le continent, où Meridiam compte quatre implantations (Dakar, Addis-Abeba, Libreville et Johannesburg), le capital-investisseur est présent dans une multitude de secteurs, du portuaire (Owendo au Gabon et Nouakchott en Mauritanie) à l’aéroportuaire (Burkina Faso, Madagascar), en passant par l’énergie solaire (Sénégal), l’hydroélectricité (Gabon), la géothermie (Éthiopie) et le transport… Pour Jeune Afrique, son fondateur et directeur général revient sur les sujets prioritaires du secteur des infrastructures en Afrique.
Jeune Afrique : Quels devraient être les projets d’infrastructure prioritaires pour le continent ?