Dans le district d’Hoima, en direction du chantier pétrolier de TotalEnergies, une route bétonnée côtoie aujourd’hui le trottoir de sable rouge sur lequel marchands de chaussures, de vêtements et de beignets piétinent, en s’efforçant tant bien que mal de se protéger du soleil. Derrière eux se succèdent les commerces aux devantures bigarrées, affublés des étiquettes colorées au nom d’Airtel ou encore MTN, les opérateurs télécom actifs dans le pays. Dans le même quartier, les panneaux publicitaires vantant un nouvel hôtel et le démarrage d’un nouveau chantier sont légion.
« Il y a cinq ans, c’était une ville fantôme. Tout n’était que poussière ici », raconte un habitant, pour qui le boom hôtelier ainsi qu’une combinaison d’investissements publics et privés ont participé à dynamiser la zone. Construction d’écoles, d’un hôpital, d’un terrain de foot et de lampadaires de rue… Celle que l’on