Après les forces publiques, appelées à faire leur devoir le 4 juillet, c’est au tour des 2,9 millions de Congolais inscrits cette année sur les listes électorales d’être invités à se rendre aux urnes ce week-end pour désigner leurs députés ainsi qu’un grand nombre de leurs représentants locaux à travers le pays. Même si tous n’avaient pas encore reçu leur carte d’électeur quelques jours avant le scrutin, ils devront choisir dimanche parmi les 1 374 candidats et suppléants qui, toutes tendances confondues, briguent cette année l’un des 151 sièges à pourvoir à l’Assemblée nationale.
Sprint final
Seize mois après la réélection, pour un quatrième mandat consécutif, de Denis Sassou Nguesso (DSN), ce scrutin à deux tours valide pour de bon le cycle électoral inauguré par la réforme constitutionnelle de 2015. Ce qui est déjà une victoire pour le pays, cinq ans après les troubles qui avaient sérieusement perturbé les précédentes législatives en empêchant l’organisation du vote dans 8 des 16 circonscriptions du département du Pool. Le climat est cette fois bien plus apaisé, comme a pu le montrer le démarrage presque poussif de la campagne officielle lancée le 24 juin, qui a dû attendre le sprint final de cette dernière semaine pour gagner en intensité.