Avec une dent couronnée pour toute dépouille de personnalité auréolée – celle de Patrice Émery Lumumba -, la métonymie politique d’une procession païenne a réveillé, selon bon nombre d’observateurs, le patriotisme de la jeunesse congolaise. Avec de « profonds regrets » belges en guise d’excuses et un secrétaire d’État du Saint-Siège en guise de pape. Qu’importe et peut-être tant mieux. Mue par un nationalisme frotté d’internationalisme, l’Afrique francophone contemporaine perdrait à laisser le mot ultime de la réconciliation à un ancien colon et l’onction suprême à un souverain pontife, fut-il sensible à la théologie de la libération.

© GLEZ
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