L’histoire a souvent le sens de l’humour. Il y a cinq ans, une poignée de militaires renversait un Robert Mugabe affaibli et vieillissant, accusé d’avoir laissé son épouse, la dispendieuse Grace, outrepasser le rôle qui aurait dû rester le sien en se faisant une place au cœur du pouvoir. L’ancien président a depuis trépassé et l’époque où la Lady Macbeth zimbabwéenne défrayait la chronique est aujourd’hui révolue. Désormais, c’est sur Auxillia Mnangagwa, elle aussi femme de, que se concentrent les critiques.
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À Harare, l’opposition affirme depuis plusieurs mois que l’épouse d’Emmerson Mnangagwa tire profit de sa position, qu’elle assume des rôles qu’elle ne devrait pas jouer et qu’elle utilise les ressources de l’État pour améliorer son image alors que le Zimbabwe traverse une situation économiquement difficile.