Économie

Sénégal : l’huilier Sonacos veut croire à sa relance

Après des années difficiles, la compagnie publique sénégalaise sort la tête de l’eau. Même si le plus dur reste à faire.

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Mis à jour le 21 juillet 2022 à 10:40

La Sonacos est présente dans 7 des 14 régions du Sénégal et emploie 2 000 salariés. © SEYLLOU DIALLO / AFP

Elle revient de loin… sans être encore tirée d’affaire. Entreprise publique au destin mouvementé – privatisée entre 2005 et 2015 sous le nom Suenor avant d’être renationalisée –, la Société nationale de commercialisation des oléagineux du Sénégal (Sonacos) demeure le premier huilier du Sénégal. Elle est présente dans 7 des 14 régions du pays et emploie quelque 2 000 salariés.

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Acteur-clé d’une filière arachide qui compte trois millions de paysans, la Sonacos veut depuis des années s’imposer comme le fer de lance de la transformation locale. Sauf qu’une situation financière précaire, un outil industriel dégradé et un environnement politico-économique complexe l’en empêchent, rendant sa relance incertaine.

Après des années difficiles, tous les exercices sont positifs depuis 2019

Ces derniers temps, l’huilier public sénégalais (détenu à 99 % par l’État et à 1 % par les salariés) semble tout