Issus de la société civile, de la classe politique ou du monde des médias, ils auront marqué, par leur action ou par leur influence, la transition démocratique amorcée au lendemain de l’élection de la Constituante, il y a tout juste deux ans. Parmi eux, Nejmeddine Hamrouni le « guetteur de danger » d’Ennahdha.
Psychologue clinicien de formation, ce conseiller politique du chef du gouvernement se définit comme un « guetteur de danger » et gère une unité de veille à la primature chargée d’élaborer des études prospectives, de mettre en place des stratégies et d’anticiper les risques durant la transition politique. Longtemps exilé en France, Nejmeddine Hamrouni, 49 ans, apprécie d’évoluer en coulisses, mais n’a pas pour habitude de mâcher ses mots. Membre du conseil consultatif d’Ennahdha, il soutient qu’un parti islamiste centriste a sa place en Tunisie. Sa propre formation ne pouvant opérer une réforme de l’intérieur, il serait opportun, selon lui, de créer un parti dans la veine de l’AKP turc. « En démocratie, assène-t-il, les arènes politique, économique, sociale et culturelle sont autonomes et divergentes. »
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