Issus de la société civile, de la classe politique ou du monde des médias, ils auront marqué, par leur action ou par leur influence, la transition démocratique amorcée au lendemain de l’élection de la Constituante, il y a tout juste deux ans.
En 1994, il avait claqué la porte d’Ennahdha, à qui il reprochait son inimitié envers l’Occident et son ambiguïté à l’égard des extrémistes. Pourtant, Radhouane Masmoudi, 50 ans, est resté l’un des sympathisants les plus fidèles du parti de Rached Ghannouchi. Fondateur du Centre d’études sur l’islam et la démocratie (CEID), financé par le département d’État américain, cet ingénieur est un lobbyiste hors pair. Mettant à profit son carnet d’adresses – il a résidé plus de trente ans aux États-Unis – pour jeter des passerelles entre islamisme et démocratie, il est l’homme qui a mis en contact les dirigeants d’Ennahdha avec des responsables des différentes administrations américaines. Aujourd’hui, il oeuvre à la réconciliation des islamistes avec les autres formations et s’oppose à la loi d’exclusion visant les responsables de l’ancien régime.
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