Malgré l’échec relatif des formations de gauche aux élections du 23 octobre 2011, le porte-parole d’Al-Massar (né de la fusion de trois partis progressistes, dont Ettajdid) est aujourd’hui une voix qui compte. Pondéré, Samir Taïeb, 55 ans, a beaucoup gagné en crédibilité grâce à un discours empreint de bon sens et à un engagement sans faille. Depuis l’assassinat de Chokri Belaïd, il est l’une des figures de gauche les plus populaires. Avec d’autres députés, il a suspendu son activité à la Constituante et a été l’un des piliers du sit-in du rahil, qui réclamait la démission du gouvernement. Fort de ce rôle, cet universitaire rompu à l’économie est désormais l’un des partenaires clés du dialogue national.
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