Détenu à 70 % par Nairobi, Kenya Electricity Generating Company PLC (KenGen) gère aujourd’hui 1 818 MW de capacité électrique, sur un total de 2 990 MW dans le pays est-africain. L’écrasante majorité du parc énergétique de l’entreprise publique provient de sources vertes : hydroélectricité (826 MW), géothermie (713 MW), thermique (253,5 MW) et éolien (25,5 MW).
L’entreprise cotée à la Bourse de Nairobi et dirigée depuis 2017 par Rebecca Miano, avocate de formation disposant de trente ans d’expérience dans le secteur de l’énergie, s’est fait une réputation unique dans le développement de la géothermie sur le continent. « Nos réalisations en la matière ont permis au Kenya de se hisser au huitième rang mondial et au premier rang africain. Toutes choses égales par ailleurs, la mise en service de l’unité 6 du champ Olkaria I [d’une capacité de 83,3 MW, attendu en juillet 2022, ndlr] nous permettra d’atteindre la septième position et de nous rapprocher du club des entreprises gérant au moins 1 GW d’énergie géothermique », se félicite l’entreprise dans son rapport annuel 2021.
Au-delà des frontières
« Contrairement à ce qui s’est passé ailleurs, KenGen a développé la géothermie au Kenya depuis plusieurs années, et d’autres pays profitent désormais de cette expérience. Nous voyons des gens venir ici [au Kenya] pour étudier ce qui a été réalisé par KenGen, à la recherche de sources alternative de revenus », explique Nickson Bukachi, responsable principal des énergies renouvelables au sein de l’Autorité de régulation de l’énergie et du pétrole (EPRA).