Le Togo décrète l’« état d’urgence sécuritaire » dans le Nord

Huit soldats avaient été tués en mai dans une attaque terroriste perpétrée dans la région des Savanes et revendiquée par le GSIM, lié à Al-Qaïda.

Des soldats togolais en patrouille dans le village de Namoundjoga, au nord du pays, le 17 février 2020. © PIUS UTOMI EKPEI/AFP.

Publié le 14 juin 2022 Lecture : 1 minute.

« Le Conseil des ministres a examiné et adopté un projet de décret instaurant l’état d’urgence sécuritaire dans la région des Savanes », a annoncé un communiqué publié lundi 13 juin. Il s’agit d’une « mesure d’exception et elle intervient pour une situation particulière, a expliqué lors d’un point presse Akodah Ayewouadan, ministre de la Communication et porte-parole du gouvernement. La région des Savanes est la cible d’attaques terroristes et l’État a besoin d’agir vite et efficacement. »

Présence militaire

Prévue pour durer « trois mois », conformément à ce que prévoit la Constitution, cette mesure peut être prorogée sur autorisation de l’Assemblée nationale, a-t-il précisé.

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Huit soldats togolais ont été tués et 13 autres blessés dans la nuit du 10 au 11 mai dans une attaque terroriste dans le nord du pays. Une quinzaine d’assaillants ont également été neutralisés. Les autorités avaient affirmé qu’il s’agissait de la première attaque « terroriste » meurtrière perpétrée au Togo, dans une zone où l’armée est déployée depuis plusieurs années pour empêcher toute incursion des groupes jihadistes actifs au Burkina Faso.

Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM), lié à Al-Qaïda, a revendiqué l’attaque du mois de mai. Le gouvernement mentionne par ailleurs « une précédente tentative, dans cette même partie du territoire, vaillamment repoussée par les forces de défense et de sécurité dans la nuit du 10 au 11 novembre 2021 ».

Avec AFP

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