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Sénégal : à l’épreuve des urnes
En ce dernier jour de mai, on la retrouve au siège de l’Alliance pour la République (APR, le parti présidentiel), sur la route de Ouakam, à Dakar. C’est depuis ce vaste bâtiment, qui, de l’intérieur, a des allures de phalanstère, qu’Aminata Touré – Mimi Touré pour les Sénégalais – pilote la campagne tumultueuse des législatives prévues le 31 juillet.
Quelques jours après notre rencontre, les partisans de l’opposition affluaient sur la place de la Nation à l’appel des principaux partis de l’opposition. D’ici aux élections, ils ne comptent pas désemparer, même si le préfet de Dakar entend contrarier leurs plans. Il faut dire que durant cette campagne électorale atypique, le débat ne porte pas tant sur les programmes respectifs des coalitions en lice que sur les chausse-trappes – parrainages, parité… –, qui valent à de nombreux impétrants de voir leurs ambitions électorales tuées dans