Mardi 31 mai au matin, le poste frontalier d’El Tarajal n’a enregistré l’entrée à Ceuta d’aucun travailleur frontalier marocain. Au total, au niveau des deux enclaves espagnoles, ils étaient environ 280 à avoir des documents en règle. Finalement, seule une femme travaillant comme employée de maison aurait pu rejoindre Ceuta, selon l’agence de presse espagnole EFE.
Le même jour, à Fnideq (à moins de 8 kilomètres de Ceuta), une centaine de ces travailleurs transfrontaliers ont manifesté pour avoir le droit de traverser la frontière terrestre sans visa. C’était encore possible en mars 2020, avant la fermeture provoquée par la pandémie, et prolongée à cause de la brouille diplomatique entre les deux pays. Crise à laquelle le gouvernement espagnol a mis fin le 18 mars dernier en soutenant le plan d’autonomie marocain pour le Sahara.