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Sénégal : à l’épreuve des urnes
Difficile de rater leurs bâtiments en circulant sur l’autoroute qui relie Dakar à l’aéroport international Blaise-Diagne. En moins de dix ans, la société turque Summa a habillé la ville nouvelle de Diamniadio d’un centre international de conférences (Abdou Diouf), d’un hôtel de luxe (le Radisson), d’un palais des sports (Dakar Aréna), d’un centre des expositions ; et tout récemment d’un stade de football (Adboulaye-Wade) aux normes internationales qui sublime les couleurs du drapeau sénégalais à la nuit tombée. Aucun de ces chantiers n’a excédé quinze mois de travaux.
La construction d’infrastructures ambitieuses en des délais records, c’est la marque de fabrique de Summa qui, depuis 2010, monte en puissance sur le continent africain, que ce soit en Guinée équatoriale, au Niger, au Congo, au Rwanda ou encore au Bénin. Mais c’est bien au Sénégal que la multinationale dirigée par Selim