Économie

Rebecca Enonchong : dix choses à savoir sur l’électron libre de la tech africaine

Figure de proue de l’entrepreneuriat numérique africain, Rebecca Enonchong est aussi une citoyenne engagée qui, sur des sujets comme la crise anglophone ou les rapports entre l’Afrique et la France, ne mâche jamais ses mots.

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Mis à jour le 1 juin 2022 à 16:19

Rebecca Enonchong dans les studios de la radio RFI, lors de l’émission « Éco d’ici éco d’ailleurs » réalisée en partenariat avec Jeune Afrique, à Paris, le 10 mars 2022. © Bruno Levy pour JA

1. AppsTech

Sa notoriété, Rebecca Enonchong, 54 ans, la doit avant tout à son implication en faveur du développement des start-up africaines. Sur Twitter, elle compte plus de 158 000 followers. Cofondatrice du réseau AfriLabs, qui fédère aujourd’hui 347 hubs dans 52 pays du continent, mais aussi de l’incubateur camerounais ActiveSpaces, elle participe à de nombreux événements internationaux. Elle sera notamment présente à VivaTech, rendez-vous annuel de la tech mondial, organisé mi-juin à Paris, au cours duquel elle débattra en compagnie de Makhtar Diop, directeur général d’IFC, et du philanthrope anglo-soudanais Mo Ibrahim.

Les activités de son entreprise AppsTech sont, elles, moins connues. À partir de 1999, AppsTech devient l’un des distributeurs des solutions Oracle et opère aussi bien en Amérique du Nord qu’en Europe. L’entreprise profite notamment de la confiance du groupe France Télécom (devenu Orange). Au plus fort de son développement, AppsTech emploiera 200 salariés.

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Depuis trois ans, Rebecca Enonchong développe à partir de Douala un système de gestion basé sur l’intelligence artificielle. D’ici à quelques semaines, l’entrepreneuse commercialisera, d’abord à destination des PME nord-américaines, une application capable de fournir des états financiers à partir de simples commandes vocales.

2. Un père précurseur