Pour les officiers congolais, cela ne faisait aucun doute. Mais Kinshasa a longtemps hésité à accuser officiellement le Rwanda de soutenir la rébellion du M23, théoriquement défaite militairement depuis 2013 mais de nouveau active ces derniers mois dans l’Est. « La situation était connue du président, résume un membre de l’entourage de ce dernier. Mais il tenait à éviter une escalade et ne voulait privilégier que la voie diplomatique. »
« Ces dernières semaines toutefois, reprend notre interlocuteur en référence aux affrontements qui ont opposé l’armée congolaise au M23, la pression était devenue trop forte. » À la suite d’une réunion du Conseil supérieur de la défense, tenue ce vendredi 27 mai et élargie aux présidents des deux chambres du Parlement, Félix Tshisekedi s’est donc résolu à hausser le ton à l’égard de Kigali.
« Soutien de l’armée rwandaise »
Désormais, Kinshasa dit