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Les 50 qui feront le Maroc en 2014
La nomination de Nizar Baraka à la tête du Conseil économique, social et environnemental (Cese) est une étape supplémentaire dans la carrière de ce technocrate à l’allure de premier de la classe. Docteur en économie de l’université d’Aix-Marseille (sud de la France) en 1992, il a partagé le début de sa carrière entre l’enseignement et le ministère des Finances, où il a été directeur adjoint puis ministre de 2012 à 2013. Membre du parti de l’Istiqlal, il en a gravi les marches (conseil national, comité central, comité exécutif) avant d’être nommé, en 2007, ministre des Affaires économiques et générales. Auprès des institutions internationales, il était surtout perçu comme l’éminence grise de son beau-père, le Premier ministre Abbas El Fassi. À défaut de succéder à ce dernier, Baraka reste au service de la monarchie. Qui le lui rend bien.