Législatives au Sénégal : la nouvelle alliance de l’opposition bientôt éliminée de la course à Dakar ?

Le spectre d’une invalidation de leur liste plane sur Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal, suscitant des scènes de psychodrame. Le scrutin est capital : l’opposition espère imposer une cohabitation au président Macky Sall à l’issue des législatives de juillet.

Bartélémy Dias, le maire de Dakar, le 1er décembre 2021. © Seyllou/AFP

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Publié le 14 mai 2022 Lecture : 3 minutes.

L’image ne le grandit pas. Mais face à l’importance de l’enjeu, Barthélémy Dias est prêt à mettre de côté l’honorabilité de sa fonction de maire de Dakar. Chassé manu militari des locaux de la Direction générale des élections (DGE), dans lesquels il s’était introduit, le nouvel édile de la capitale sénégalaise en est venu aux mains avec les policiers chargés de la sécurité des lieux. La scène, partagée par l’opposant lui-même sur les réseaux sociaux, s’est déroulée dans l’après-midi du 11 mai.

Barthélémy Dias tentait ainsi d’obtenir par la force le remplacement des candidats de l’alliance formée entre Yewwi Askan Wi et Wallu Sénégal qui s’étaient désistés à la dernière minute. Une heure plus tôt, Déthié Fall et Lamine Thiam, les mandataires respectifs des deux principales coalitions de l’opposition, s’étaient déplacés pour les mêmes raisons, sans succès. « Un tel cas n’est pas prévu par la loi électorale », a justifié la DGE dans un communiqué publié le même jour. Avant de préciser que « l’étape de dépôt des candidatures » était close et que seuls les mandataires « étaient les interlocuteurs de ladite commission ».

 Qui êtes-vous pour aller devant la direction des élections faire un tel scandale ?

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