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Burundi : petit État, grandes ambitions
Début mars, quelques jours après le début de la guerre en Ukraine, le prix de la tonne de nickel avait déjà atteint plus de 100 000 dollars sur le marché londonien des métaux, le London Metal Exchange, LME. Une mauvaise nouvelle pour l’industrie mais une divine surprise pour le petit Burundi, l’un des pays les plus pauvres du monde en revenu par habitant mais dont les géologues estiment qu’il possède entre 3 et 6 % des réserves mondiales de ce minerai.
Aussitôt, entrepreneurs et dirigeants politiques se sont enflammés : et si le nickel, dont la présence dans les sous-sols est connue depuis des décennies, était la manne qui allait permettre de financer les ambitieux plans de relance du Burundi ?