Voilà exactement un an que Félix Tshisekedi a pris cette mesure exceptionnelle. Manque de préparation, dépassements budgétaires et complicités internes avec les groupes armés… L’état de siège est régulièrement dénoncé, notamment par les députés nationaux des provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri.
Ces derniers ont d’ailleurs suspendu leur participation aux plénières à l’Assemblée nationale, consacrées tous les quinze jours à sa prolongation, afin de protester contre la persistance des massacres de populations. Le 3 mai, le projet de loi portant prorogation de l’état de siège a malgré tout été adopté pour la 23e fois en première lecture. Le lendemain, le président a donc convoqué une réunion afin de discuter de la situation sur le terrain.