Économie

L’Uemoa face au casse-tête de l’embargo sur le Mali 

Lors du sommet de l’organisation ouest-africaine à Abidjan, les chefs d’État devraient nommer Patrice Talon à la présidence. Et tenter de s’entendre, entre opposants et partisans des sanctions imposées au Mali.

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Mis à jour le 6 mai 2022 à 12:30

Sommet de l’Uemoa à Accra, au Ghana, le 16 septembre 2021 © NIPAH DENNIS/AFP

Quatre mois après les sanctions financières imposées à Bamako, l’Uemoa est confrontée à un casse-tête. Doit-elle continuer à s’aligner sur la Cedeao ou, au contraire, assouplir sa position ? Les chefs d’État de l’organisation ouest-africaine devraient, selon nos informations, se réunir le 9 mai à Abidjan, en marge de la Conférence des Nations unies sur la biodiversité (COP15).

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Ils se concerteront afin de faire taire leurs divergences, avant le prochain sommet de la Cedeao. Certains dénoncent en effet un deux poids deux mesures vis-à-vis de la Guinée, moins asphyxiée que le Mali puisqu’elle n’est pas sanctionnée financièrement. Mais aussi, par rapport au Burkina Faso, simplement suspendu de l’organisation sous-régionale.

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