Sur le plan politique, Washington est sur la même longueur d’onde que Paris : il faut des Casques bleus à Bangui. Problème : le Congrès a institué un plafond de dépenses qui ne permet pas actuellement à l’administration de financer une nouvelle opération. Or les États-Unis contribuent à hauteur de 28 % à ce genre de mission (7 % pour la France).
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De leur côté, les Africains du Conseil de sécurité (Tchad, Rwanda et Nigeria) sont aujourd’hui favorables à une OMP. François Hollande devrait profiter de sa visite officielle au Nigeria, à la fin de ce mois, pour convaincre ses pairs africains (ils devraient être une vingtaine) de soutenir cette mission, qui devrait compter environ 12 000 hommes.