C’est ce qui s’appelle un test grandeur nature. La plus importante banque d’Angola, la BAI (Banco Angolano de Investimento), a annoncé le 21 avril le lancement de la procédure pour introduire une partie de son capital en bourse.
L’opération, une première dans le pays alors que la place financière a été inaugurée en 2014, doit marquer un tournant dans la modernisation de l’économie. Et illustrer la réussite des réformes entreprises par le président João Lourenço. Candidat à un second mandat en août prochain, le successeur de José Eduardo dos Santos a fait de l’essor du secteur privé et de l’amélioration de la gouvernance ses chevaux de bataille.