Burundi : de la normalisation à la bénédiction papale

Au lendemain de la visite du président Évariste Ndayishimiye au Vatican, le ministère burundais des Affaires étrangères a annoncé que le souverain pontife comptait se rendre au Burundi en 2023. De là à construire une basilique…

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Publié le 28 mai 2022 Lecture : 3 minutes.

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Burundi : petit État, grandes ambitions

Après l’élection d’Évariste Ndayishimiye, en 2020, cet État d’Afrique de l’Est reprend progressivement sa place sur la scène internationale. Et compte désormais attirer des investisseurs, condition indispensable à la relance économique.

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Quoi de mieux qu’une onction pontificale pour normaliser le régime du catholique président burundais Évariste Ndayishimiye ? Dans les officines des capitales politique, Gitega, et économique, Bujumbura, il se murmure avec insistance que le souverain pontife pourrait fouler le sol burundais en 2023. Séjour qui serait associé à un périple congolais du pape François et coïnciderait avec le 125e anniversaire de l’Église romaine au Burundi, tout juste vingt ans après l’attentat qui a coûté la vie au nonce apostolique, Michael Courtney.

Le 26 mars dernier, le chef de l’État burundais avait rencontré le Saint-Père au Vatican, ainsi que la communauté Sant’Egidio, réputée pour ses interventions pacificatrices en Afrique, notamment dans le Burundi des années 1990. Fervent pratiquant, Évariste Ndayishimiye aime organiser des « séances de moralisation » et entend ériger une basilique sur la colline sacrée de Mugera, plus connu sous le surnom de « Lourdes burundaise ».

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