Maroc – BCP, Attijariwafa, BOA : bataille serrée en Afrique de l’Ouest

La nette progression des banques marocaines dans la zone Uemoa fait peser sur elles des contraintes plus lourdes, dans un contexte de compétition exacerbée.

Siège de la banque marocaine Attijariwafa, à Casablanca. © FADEL SENNA/AFP.

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Publié le 6 mai 2022 Lecture : 3 minutes.

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Banques : un parfum de changement post-Covid

Succession, concurrence, retrait, bataille… Deux ans après le début de la crise sanitaire, le secteur bancaire africain s’apprête à vivre de profondes mutations. En Afrique du Nord tout comme au sud du Sahara, de grands bouleversements se préparent en termes de gouvernance ou encore de rapports de force. Dossier spécial.

Sommaire

Bank of Africa (BOA, ex-BMCE Bank of Africa) partagera avec les investisseurs de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) d’Abidjan les 66,3 millions d’euros de dividendes dégagés par ses filiales locales (Burkina Faso, Bénin, Côte d’Ivoire, Mali, Niger et Sénégal), s’est réjoui Amine Bouabid, directeur général chargé des filiales africaines du groupe marocain, au début d’avril.

Cette générosité envers les acteurs boursiers locaux sera-t-elle un rempart en cas de futurs coups durs, quand on sait qu’ »être coté en Afrique constitue une protection pour les multinationales », comme aime à le rappeler Edoh Kossi Amenounve, patron de la BRVM‌ ? Ou permettra-t-elle de lever plus facilement, si besoin, les ressources nécessaires sur un marché financier local bien disposé à son égard ? Mystère.

Net regain de forme

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