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Congo : du bon usage de la crise
Qu’il semble loin le temps – pourtant pas si éloigné – où l’opposition congolaise proposait de s’unir en vue de participer aux scrutins législatifs et locaux de 2022. En juin 2021, quelques mois seulement après la réélection de Denis Sassou Nguesso (DSN), Pascal Tsaty Mabiala, premier secrétaire de l’Union panafricaine pour la démocratie sociale (Upads) et chef de file officiel de l’opposition, avait saisi au bond la proposition d’unité alors avancée par Clothaire Moussa, le président du Comité d’action pour le renouveau (CAR), estimant même « que c’était la seule façon de résister au parti au pouvoir ».
Un an plus tard et à quelques semaines des législatives, attendues en juillet, le Parti congolais du travail (PCT) peut dormir tranquille. Bien sûr, la Fédération de l’opposition congolaise (FOC), constituée hier autour de Claudine Munari, aujourd’hui de Clément Mierassa, ainsi que du Collectif des partis de l’opposition de l’ancien ministre Mathias Dzon, maintiennent une certaine illusion. Mais ils ne réunissent sous leur nom que des partis non reconnus officiellement, à l’audience des plus confidentielles.