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Exclusif JA – Tech 2022 : les 50 champions d’un secteur en pleine expansion
1. Lomé
On l’attendait à Lagos, il est arrivé à Lomé. Equiano, le câble sous-marin de fibre optique de Google qui doit relier Lisbonne au Cap, a été inauguré au Togo, le 18 mars. « L’atterrissement d’Equiano concrétise l’engagement de Google pour soutenir la transformation numérique de l’Afrique », s’est enthousiasmé Nitin Gajria, le directeur général de Google pour l’Afrique subsaharienne.
Nommé à ce poste en 2019, Nitin Gajria, 43 ans, dirige depuis Johannesburg un trio chargé de la stratégie de la firme de Mountain View en Afrique, composé de la Nigériane Juliet Ehimuan, de la Kényane Agnes Gathaiya et du Sud-Africain Alistair Mokoena. Lomé est l’un de ses premiers déplacements officiels, hors Afrique du Sud, la pandémie l’ayant empêché de « voyager autant [qu’il l’aurait] voulu », regrette-t-il. Il attribue cet atterrissement surprise à la concordance des intérêts de Google et du Togo, tout en confirmant que le câble Equiano sera « opérationnel au dernier trimestre 2022, comme prévu ».
2. Au moins 1 milliard de dollars
Nitin Gajria se consacre principalement au déploiement de l’investissement d’1 milliard de dollars promis par Google pour l’Afrique dans les cinq ans. L’annonce, faite en octobre, répond à trois objectifs. « Apporter internet à plus d’Africains » grâce au câble sous-marin Equiano, au projet de transport de données Taara – qui utilise des faisceaux de lumière invisible – et à une collaboration avec Safaricom pour financer des smartphones 4G, « que nous exportons désormais dans toute l’Afrique ». Google veut aussi « aider l’entrepreneuriat africain » via l’African Investment Fund, aujourd’hui doté de 50 millions de dollars, et un accélérateur, qui en est à sa septième cohorte. Enfin, il s’agit pour Nitin Gajria de « soutenir les ONG » via google.org, qui débloquera 40 millions de dollars sur cinq ans pour favoriser l’inclusion des femmes et des jeunes Africains.