Acculé par un "ultimatum informel" de Washington, le milicien a concédé la réouverture des ports de Zueitina et de Hariga. Ibrahim al-Jadhran conserve en revanche le contrôle de celui d’Es-Sider, auquel il ne renoncera, dit-il, que si ses exigences sont satisfaites : levée de la notice rouge délivrée contre lui et son frère Khaled Awed par Interpol ; règlement rétroactif des salaires de ses hommes ; et mise en place d’une commission d’enquête sur les exportations de pétrole. Il accuse en effet les dirigeants de Tripoli d’avoir détourné une part de la manne pétrolière.

Ibrahim al-Jadhran. © Joan Tilouine
Le devoir d'informer, la liberté d'écrire.
Jeune Afrique est un média indépendant depuis 1960. Nous croyons qu'une information libre et de qualité est indispensable à la vie démocratique. Nous sommes experts de nos sujets et proposons une information vérifiée et traitée en profondeur.
Choisissez la référence de l'information politique du continent.
Rejoignez nos abonnés.
S'abonner
Newsletter :
déjà 250 000 inscrits !
Recevez chaque jour par email,
les actus Jeune Afrique à ne pas manquer !