Au Ghana, le Parlement a adopté, à la fin de mars, une taxe de 1,75 % baptisée « e-levy » qui vise tous types de transactions supérieurs à 100 cédis (environ 12 euros). En début d’année, c’est au Cameroun que le gouvernement a instauré une taxe de 0,2 % sur les opérations de transfert et de retrait d’argent des solutions de paiement mobile (mobile money). À Accra comme à Yaoundé, ces nouvelles taxes ont suscité une certaine colère des populations.
Des spécialistes du secteur pointent, quant à eux, des décisions fiscalement inéquitables, aux répercussions directes sur le développement de ce système de transfert d’argent, en plein essor ces dernières années.