En arrivant au pouvoir en 2018, le Premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a présenté un agenda de réformes particulièrement ambitieux. Objectif principal : ouvrir l’économie éthiopienne à l’investissement privé et à la concurrence. Aujourd’hui, c’est le secteur des télécoms qui est concerné : avec une population de 110 millions de personnes pour un seul opérateur public, Ethio Telecom, le pays reste un immense marché inexploité.
En mai dernier, le gouvernement d’Abiy a attribué la première licence privée pour des services télécoms à l’entreprise kényane Safaricom, pour un montant de 850 millions de dollars.
La suite du projet de privatisation partielle à hauteur de 40% d’Ethio Telecom a été suspendue : en mars, le ministre des Finances a annoncé que le processus de privatisation était ajourné à cause du contexte de guerre civile qui touche le nord du pays. On dit que l’opérateur français