Le Camerounais Issa Hayatou, 67 ans, a entamé en mars 2013 un septième mandat (de quatre ans) de président de la Confédération africaine de football (CAF), au sein de laquelle il s’appuie sur une garde rapprochée où l’on retrouve notamment Mohamed Raouraoua, le puissant patron du football algérien. Membre du comité exécutif de la Fédération internationale de football association (Fifa), il avait été candidat à la présidence de l’institution mondiale en 2006. En vain. Grâce à son poids au sein de la Fifa, il a néanmoins fait passer de deux à cinq le nombre d’équipes africaines en phase finale de la Coupe du monde, a contribué au développement du football féminin sur le continent et a doté la CAF d’importants moyens financiers. Mais il lui est reproché d’être mouillé dans différentes affaires de corruption, d’avoir une conception très "monarchique" de la gestion de la CAF et une fâcheuse tendance à se mêler de la vie des fédérations africaines.
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© Infographie : Elena Blum pour Jeune Afrique
