Ces derniers jours ont été mouvementés à Accra. Le 21 mars, en effet, le Comité de politique monétaire (MPC) de la Banque du Ghana (BoG) a relevé son principal taux directeur à 17 % alors qu’il avait été abaissé à 13,5 % en juin 2021 dans le contexte de sortie de pandémie de Covid-19.
Le 24 mars, le gouvernement a, lui, annoncé diminuer de 30 % les salaires dans la fonction publique. Le 29 mars, une taxe sur le numérique baptisée « e-levy », censée élargir l’assiette fiscale, a été approuvée. Une série de mesures destinées à lutter contre l’inflation et le déficit public, qui représente plus de 80 % du produit intérieur brut (PIB), et à soutenir le cédi (GH¢) qui ne cesse de s’affaisser face dollar (- 14,6 % la semaine dernière).