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Siège de la banque marocaine Attijariwafa, à Casablanca. © FADEL SENNA/AFP.

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Banques : un parfum de changement post-Covid

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Économie

Pour BNP Paribas, l’Afrique subsaharienne n’est plus une priorité

Les poids lourds de la finance ouest-africaine sont sur les rangs pour reprendre les filiales ivoirienne et sénégalaise de la banque française, qui se retire encore un peu plus du continent, misant sur l’Europe et l’Asie.

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Par et - à Abidjan
Mis à jour le 9 mai 2022 à 17:19

Les bureaux de la banque Bicis (groupe BNP Paribas), à Dakar, au Sénégal, en 2013. © Nicolas Thibaut/Photononstop via AFP.

*** Cet article a été mis à jour le 09 mai 2022 ***

« En Afrique, nous avons adopté une stratégie ciblée et continuons à nous renforcer là où les caractéristiques du marché correspondent bien à nos forces et aux conditions souhaitées en termes de développement et de maîtrise des risques », expliquait-on au siège de BNP Paribas, en France, à la fin de mars.

Officiellement, le premier groupe bancaire français en matière d’actifs, qui a réalisé un bénéfice net de plus de 9,5 milliards d’euros en 2021 et compte encore sept implantations en Afrique (Afrique du Sud, Algérie, Côte d’Ivoire, Namibie, Maroc, Sénégal et Botswana), voit toujours le continent comme une composante de son « dispositif international ». Mais les faits et la dynamique de cessions entamée depuis trois ans disent le contraire. Comme le révélait Africa Business+ à la fin de février, BNP Paribas a engagé une opération de