De passage en France du 29 avril au 2 mai pour une opération séduction, Abdelhakim Belhadj a tenu une conférence et un séminaire, et a accordé un entretien en arabe à France 24.
Bien que l’ancien jihadiste libyen entretienne de "très bonnes relations" avec l’ambassadeur de France à Tripoli, Antoine Sivan, Paris a refusé à plusieurs reprises de lui délivrer un visa. Mais cette fois, la sous-direction Afrique du Nord du ministère français des Affaires étrangères l’a reçu à bras ouverts. Trois réunions discrètes se sont ainsi tenues le 2 mai au Quai d’Orsay.
Devenu révolutionnaire, puis gouverneur militaire de Tripoli, avant d’être défait, malgré le soutien du Qatar, aux élections de juillet 2012 avec son parti Hizb al-Watan, l’ancien émir du Groupe islamiste combattant en Libye (GICL) demeure, en dépit de sa faible popularité, une figure incontournable de la scène libyenne.