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Congo : du bon usage de la crise
Mission accomplie pour Anatole Collinet Makosso et les membres de son gouvernement. Nommés le 12 mai 2021, ils avaient comme objectifs de trouver d’urgence un accord avec le Fonds monétaire international (FMI) et de finaliser la reprise d’une coopération budgétaire au point mort depuis 2018.
C’est chose faite, depuis le début de cette année. Brazzaville a même immédiatement perçu une première tranche de 90 millions de dollars sur les 455 millions attendus sur trois ans. De quoi redonner le sourire au Congo et à son Premier ministre qui, après avoir remis de l’ordre dans les finances publiques, va pouvoir s’attaquer au développement économique et social du pays.
Jeune Afrique : Le 21 janvier, le conseil exécutif du FMI a approuvé le démarrage d’un nouveau programme au titre de la facilité élargie de crédit (FEC). Quel est désormais l’agenda pour le Congo ?
Anatole Collinet Makosso : Avoir signé un accord avec le FMI est une chose, conduire ce programme à son terme en respectant les différentes échéances en est une autre. Nous travaillons pour que les recommandations émises par le Fonds soient exécutées, de sorte que ses experts puissent constater, à chacune de leurs revues, les bonnes dispositions du Congo à appliquer la feuille de route.
En 2018, le Congo avait signé un accord identique, interrompu quelques mois plus tard après un premier décaissement. Comment éviter que l’histoire ne se répète ?