Chaque jour, les cybercriminels se rappellent à l’Afrique. La Banque centrale de Tunisie (BCT) a annoncé le 24 mars avoir subi la veille une « attaque cybernétique » ayant entraîné « quelques perturbations sur certaines de ses activités », dont son site internet, mais qui a été « maîtrisée grâce aux efforts coordonnés entre les services de la BCT et ceux de l’Agence nationale de la sécurité informatique (Ansi). Illustration, on ne peut plus récente, des cyberattaques – les plus récurrentes sont le rançongiciel, le phishing (hameçonnage) ou encore l’envoi massif d’emails indésirables (spam) – dont sont victimes les entreprises et institutions publiques sur le continent.
Cette menace, qui a fait l’objet d’un sommet lancé le 23 mars à Lomé par le Togo et la Commission économique des Nations unies pour l’Afrique (CEA), nécessite une réponse musclée de la part des acteurs privés, en amont,