Les autorités du Gabon et le consortium chinois Compagnie minière de Belinga (Comibel) ont signé, après deux ans de longues négociations, un accord final sur l’exploitation du gisement de fer de Belinga. Si l’accord exonère la Comibel d’impôts et de taxes pendant vingt-cinq ans, la surface exploitable par les Chinois a été réduite de 7 000 à 700 km². Mais surtout, les deux parties ont enterré la hache de guerre sur la proportion de main d’oeuvre gabonaise sur les chantiers. Contre la volonté de l’État, la Comibel voulait faire chuter leur proportion sous les 75 %. Aucun quota n’a été fixé, mais des inspecteurs du travail veilleront à employer des Gabonais. Outre l’exploitation de la mine, le projet Belinga prévoit un complexe industriel, un barrage, une ligne de chemin de fer et un port, pour 3 milliards d’euros d’investissements.
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