Économie

RDC – Mines : une relance de la Sokimo est-elle possible ?

La société d’État dans le secteur aurifère fait régulièrement l’objet des critiques pour notamment son manque de transparence. Mais ses dirigeants veulent croire que le défi est possible à relever.

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Mis à jour le 4 mars 2022 à 11:11

Un mineur regarde la mine à ciel ouvert de Kibali, opérée par Randgold Resources Ltd, en RD Congo, le 17 octobre 2014. © Simon Dawson/Bloomberg/Getty.

« Nous nous relançons aujourd’hui. » Ces mots viennent d’Augustin Mpela, l’ingénieur à la tête de la Société minière de Kilo-Moto SA (Sokimo), l’opérateur public du secteur aurifère en RD Congo. « Nous avons une petite unité de traitement à Nizi (nord-est), capable de produire dix kilos d’or par mois, et nous projetons d’installer une plus grande usine, d’une capacité de 60 kilos par mois, avant de monter encore en puissance », expose le responsable, qui indique vouloir aussi investir, sans donner de montant, dans le traitement des minerais oxydés, de transition et sulfureux.

Équivalent dans le domaine de l’or de ce qu’est la Gécamines pour le cuivre et le cobalt, Sur le papier, la société dispose d’un fort potentiel grâce à un portefeuille d’actifs prometteurs. La société publique congolaise est notamment actionnaire à hauteur de 10 % de Kibali Gold Mine, coentreprise contrôlée