Ukraine-Russie : ces groupes actifs en Afrique à qui la crise peut profiter
Face à la situation en Ukraine, la banque Barclays a calculé que les multinationales pétrolières et minières opérant en Afrique pourraient engranger des bénéfices sur les marchés d’actions.
Deux éléments majeurs de la guerre qui se déroule entre Kiev et Moscou auront un impact sur les marchés boursiers du monde entier : la Russie est un important fournisseur de pétrole à destination de l’Union européenne, et les prix du brut sont à leur plus haut niveau en sept ans. Faute d’une désescalade rapide des tensions, les prix resteront élevés pour l’instant, avertissait Barclays dans une étude publiée le 16 février [depuis, la situation s’est brusquement emballée suite à l’entrée de troupes russes en Ukraine, le 24 février au matin].
Pour les analystes de la banque britannique, cette situation de crise devrait profiter aux fournisseurs de pétrole « alternatifs » dont font partie les pays africains.
Des gagnants et des perdants
Equinor, Shell et TotalEnergies feraient partie de ceux qui tireront leur épingle du jeu, selon Barclays. Les entreprises minières telles que BHP, Anglo American et Rio Tinto ont également tendance à mieux se porter lorsque le prix du pétrole augmente, tandis que Barry Callebaut et Nestlé risquent de subir des pertes en tant que titres de consommation.
Le secteur de l’énergie est recommandé comme couverture contre le risque géopolitique
Sur le marché boursier, Barclays recommande plutôt les actions du secteur de l’énergie comme couverture contre le risque géopolitique. La banque a établi une liste de corrélations entre la performance des actions et le prix du pétrole : les entreprises qui tirent une partie de leurs ressources de pays africains affichent les corrélations les plus élevées.
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