TER à Dakar, BRT (Bus Rapid Transit) à Abidjan, tramway à Casablanca… Les projets de transports urbains sont nombreux sur le continent. Pourtant, rares sont les capitales où la circulation est fluide. Le taux de motorisation en Afrique a beau être l’un des plus faibles au monde, environ 40 véhicules pour 1 000 habitants contre 750 aux États-Unis, les villes n’en sont pas moins congestionnées à cause de la faiblesse du réseau de transports.
Un problème qui s’aggrave avec la croissance démographique et l’urbanisation : en 2040, la moitié des Africains vivra en zone urbaine et, en 2050, cette population citadine devrait compter plus de 1 milliard de personnes. Conscients du défi, la plupart des pays agissent, avec le soutien des bailleurs de fonds, notamment la Banque africaine de développement (BAD), la Banque Mondiale (BM) et l’Agence française de développement (AFD).
Entré à la BAD en